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12/11/2016

L’ogre de Barbarie

 

Le milliardaire américain épouvante jusqu’en France les familles musulmanes immigrées sans lesquelles nous demeurerions incapables d’alimenter nos petits enfants.

 

 

Donald-Trump.jpg

 

Bien sur que BAR ZING ne renonce pas à jouer la carte (biseautée ?) du Doc Jivaro et de ses Tarzanides du grenier. Mais en ce moment il prépare une nouvelle série BD qui devrait avoir pour titre :

 

TARZAN

et les

FEMMES

 

 Tarzan-N°-16-Sagédition.jpg

Dessin américain de John Lehti.

 

Cette image fut censurée dans la version française de 1949.

 

  

Doc Jivaro et Mfcl

05/11/2016

Tarzanides n° 233

 

Sûrement, vous ne connaissez pas.

Qu’est ce que je risque à parier ?

 

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En 1938, en juin 1938 était publié FRANCIS, 16 pages de récits paraissant « tous le jeudis ». Un sous titre rédigé en blanc sur fond noir rassurait les parents : « Journal des enfants bien élevés ».

 

FRANCIS, français : on restait en famille.

 

A ce moment là la bande dessinée s’était bien développée en France, principalement sous l’influence américaine. Le résultat divisait le public en deux camps : succès chez les uns, refus pour les autres. FRANCIS faisait connaître son opinion en se contentant d’entretenir la tradition : une écriture dominante et éducative pendant que de rares dessins n’occupaient qu’une place subalterne.

 

Cependant, à l’intérieur, pages 8 et 9, nous trouvons tout un travail artistique dû à Marijac (celui qui allait fonder le magazine COQ HARDI). Les images se succèdent mais ce n’est pas encore de la BD (pas de bulles et le texte n’est pas manuscrit mais fixé en caractères d’imprimerie en dehors des dessins).

 

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Les connaisseurs remarquent aussitôt que les mouvements de JIM roi des cow-boys sont imités de ceux que le débutant talentueux Burne Hogarth attribua à TARZAN.

 

FRANCIS s’arrêta à son numéro 27. Attention : certains marchands l’indiquent comme ne comportant que 14 pages. L’éditeur en était Albin Michel. Il semble que nombre de dessins des couvertures soient produits par Niezab mais en l’absence de toute signature.

 

La collection réputée rare n’est pourtant pas très recherchée.

 

 

Doc Jivaro et Mfcl

 

 

01/10/2016

Les Tarzanides du grenier n° 228

 

De ces quatre personnages BD, trois restent surtout connus : AMOK, JIM TAUREAU et forcément le plus controversé : ALAIN LA FOUDRE (né italien en 1938 sous l’identité de DICK FULMINE).

 

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Quant au quatrième du carré en bas à droite, seuls les collectionneurs maniaques se souviennent de sa présence chez l’éditeur S.A.G.E. de l’année 1947. Il se nomme CYCLONE qualifié « homme atomique » - Rien que ça ! Mais pourtant rien d’extraordinaire, l’asticot lui aussi est confectionné d’atomes.

 

Cet homme atomique, buste énorme, crane chauve, et jambes en cerceau dans une culotte courte plus proche de celle d’un mioche que de celle d’un gaillard sportif, parut en fascicules de douze pages chaque et pendant trente (30) numéros en livraisons dites « périodiques ». Le n° 1 porte pour titre retentissant « On a volé la Tour Eiffel ».

 

Ce CYCLONE s’inscrit dans la catégorie que nous nommons « catégorie des gros bras » dans les bandes dessinées visant un jeune public.

 

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Doc Jivaro ne conserve que trois exemplaires de ce CYCLONE et n’envisage pas d’en acquérir les numéros complémentaires. Sauf si une rencontre de hasard lui en fournit à petit prix les 27 numéros manquants.

 

Quant au dessinateur Carlo COSSIO, sa réputation lui vint d’abord d’avoir créé DICK FULMINE / LA FOUDRE pendant l’intervalle politique du Duce orchestrant la promotion de l’huile de Ricin chez ses ennemis. Ce FULMINE / LA FOUDRE, on le vit publié en France pour la première fois dans le n°47 de JUMBO du 19 novembre 1938. En plus, Cossio engendra un autre gros bras, cavalier du Far West : KANSAS KID, un "sang mêlé" dont le père Wild Bill Hickok fut assassiné dans le dos au cours d’une partie de pocker.

 

Beaucoup plus tard, cet infatigable Cossio inventa un BUFFALO BILL modifié en Duck Hurricane dans la troisième édition française de l’hebdo TARZAN (n° 1, année 1953).

 

COSSIO encrait ses premiers dessins à l’aide d’une plume métallique. Bar-Zing, lui, recourt à un stylo bille noir et rehausse parfois ses images d’encre de Chine délayée dans de l’eau. Une bonne raison à ce choix : son vieux chat Belphégor aime beaucoup goûter ce breuvage.

 

Image à titre de document ci-dessous.

 

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 Doc Jivaro et Mfcl

 

24/09/2016

Les Tarzanides du grenier n° 227

  

D’emblée, L’ASTUCIEUX se classa parmi les meilleurs périodiques BD en France au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Il vécut 81 numéros hebdomadaires (14 mai 1947 à décembre 1948). Une première feuille distribuée gratuitement et dite feuille de lancement existe. Mais ce genre de feuille publicitaire à laquelle les enfants de l’époque n’accordaient pour ainsi dire aucune importance, est devenu difficile à retrouver pour les vieux collectionneurs même les plus têtus. 

 

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Éventuellement, on peut rencontrer cette feuille de lancement n° 0 ou n° 00 dans l’un des albums de TARZAN : l’album assemblant les numéros 29 à 38. (1er avril à mai 1947). Cependant, tous les exemplaires de cet album ne la contiennent pas.

 

Précisons qu’après son numéro 61 de juillet 1948 L’ASTUCIEUX modifia son titre pour devenir BUFFALO BILL.

 

 Doc Jivaro et Mfcl

 

 

17/09/2016

Les Tarzanides du grenier n° 226

 

 

Lorsqu’il faut citer des auteurs de BD ayant conté en vignettes les prouesses de Tarzan, les collectionneurs du 9e art énumèrent généralement Maxon, Foster, Hogarth ou encore Vis-cardy, Celardo et Russ Manning etc …. Mais quasiment tous oublient ou dédaignent de mentionner GOSSELIN.

 

André GOSSELIN. Une paire de cavaliers genre western (Jack Hislon auquel succéda Red Canyon) permit à André GOSSELIN d’occuper une place de choix chez l’éditeur ARTIMA jusqu’à la disparition de cette maison en 1987. Toutefois, GOSSELIN fournissait, dès 1947 et pour l’hebdomadaire BOB et BOBETTE, les interprétations imagées de deux films MGM ayant TARZAN pour figure centrale. L’un « Le Trésor de TARZAN », l’autre « TARZAN s’évade ».

 

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Peu habile lorsqu’il faut crayonner l’anatomie humaine, GOSSELIN n’eut jamais la prétention de rivaliser avec Frazetta ou Cheret, non plus qu’avec un ALLEN SAINT JOHN dans le maniement libre d’une nudité masculine appliquée aux Arts Graphiques. Il se contenta de démarquer passablement tout un ensemble de photos / cinéma.

 

Participant à l’épopée des Tarzanides GOSSELIN créa MOHA pendant la décennie qui suivit la fin de la Seconde guerre mondiale. De ce Tarzanide métissé, nous avons déjà parlé dans notre rubrique n° 4 du 22-09-2012.

 

Est-ce par manque de persévérance que Doc Jivaro n’a pas trouvé la biographie détaillée d’ANDRE GOSSELIN ? Il s’est arrêté sur un nom similaire mais d’orthographe différente : André Gosselain. Un musicien œuvrant en compagnie de Robert Hossein pour un des films de 1958 : TOI LE VENIN. Doc Jivaro se souvient que bien des adolescents de sa jeunesse préféraient dans le rôle d’une pin-up non pas la talentueuse Marina Vlady mais la sculpturale Dominique Wilms …

 

Doc Jivaro et Mfcl

 

 

30/07/2016

Les Tarzanides du grenier n° 222

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La proximité des Jeux Olympiques du prochain mois d’août 2016, est l’occasion pour nombre d’opinions politiques de ramener sur le devant de la scène le souvenir des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin, lorsque l’Allemagne était gouvernée par le Chancelier Hitler escorté de tout son Parti National Socialiste. Un anniversaire de quatre vingts ans en quelque sorte.

 

Cependant vos média oublient de signaler la présence de TARZAN dans ce même stade berlinois de 1936. En effet, le « Roi de la Jungle » participa à l’épreuve sportive qui les symbolise toutes : le Décathlon. Une participation incognito, sous l’identité américaine de Glenn MORRIS. Ce fut donc sous un nom d’emprunt que TARZAN remporta – cela va de soi ! la compétition la plus épuisante. C’est ce que relate plaisamment Guy Deluchez dans son ouvrage : Moi, Tarzan, publié en octobre 2010 chez l’Éditeur SEUIL.

 

 

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Lorsqu’il s’en retourna dans sa forêt africaine natale, TARZAN / Glenn Morris souffrait des pieds qu’il s’était malmenés dans des chaussures citadines auxquelles il n’était pas habitué.

 

  

Mais, attendez, ce n’est pas tout ! Glenn Morris, sans même s’être lavé de sa sueur sous une bonne douche, se lança au cou d’une jolie femme qui le photographiait d’une façon glamour.

 

- Moi, Tarzan ! Toi, Jane ! s’écria t’il tout heureux.

 

C’était une erreur de casting ! Il venait d’aborder impétueusement Léni RIEFENSTAHL. Une artiste cinéaste de très grand style, tout autant jolie fille que sportive habituée aux rudes bourrades de la S.A. Elle était surtout la protégée d’Hitler. Aussi remit-elle énergiquement de l’ordre dans l’échange verbal :

 

- Moi Léni ! Toi pas Tarzan !

 

Et, effectivement, à ce moment là, Glenn Morris n’avait pas encore endossé (si je puis dire) le fameux cache-sexe en peau de léopard. Car cet homme n’incarna qu’en 1938 et dans le film TARZAN’S REVENGE, le personnage inouï créé par E. R. Burroughs.

 

Léni RIEFENSTAHL vivra jusqu’à l’âge de 101 ans, gardant une activité positive dont s'enrageaient ses ennemis. Notamment, elle réalisa, en Afrique, au Soudan, un reportage cinématographique sur la tribu des Nuba de KAU.

 

Nous aimerions bien apprendre que ce beau reportage en date de 1975 fut réalisé en souvenir d’un certain Glenn Morris/Tarzan mort en 1974.

 

Doc Jivaro